Spectacle en lien avec l’invisible
Prendre en charge et montrer, agressivement si besoin, sa compétence.
Je ne voulais pas d’enfant. C’est elle qui s’est invitée. J’ai pris ça comme un signe. Elle devait arriver le jour de Noël, alors je me suis dit « c’est comme un cadeau »
Je ne croyais pas si bien dire…
Béatrice Courtois
La Médecine du Putois est un spectacle construit sur un récit autobiographique. C’est l’histoire d’une mère qui met au monde un enfant différent. Elle se retrouve d’une part confrontée aux normes limitantes de la société : le rappel incessant de la différence de son enfant par le corps médical et enseignant, la lourdeur administrative, la violence quotidienne et banalisée.
Elle est d’autre part mise face à ses propres limites : quelle peur et quelle culpabilité lorsqu’on vous dit que votre enfant ne saura jamais lire. Dès lors, elle va chercher des réponses ailleurs que dans la peur et le jugement, faire fondre sa carapace et accéder à une ouverture d’esprit et de cœur.
Elle engage alors un questionnement sur sa lignée des femmes et le récit théâtral se transforme en rituel chamanique de soin collectif.
Ecriture : Béatrice Courtois
Mise en scène et jeu : Béatrice Courtois et Maud Leroy
Création Musicale : Arnaud Lefin
Femme Médecine : Maud Leroy
Création Lumière : Juliette Delfosse
Régie lumière : Coline Monfait
Régie son : Samuel Allain
Broderie-illustration : Carolina Sepulveda
Chargée de production : Marion Galon
Collaboration artistique : Christophe Carassou, Patrice Quétin, Pascaline Verrier
Production : Compagnie Etrange Été / Collectif Bette Davis
Coproduction : Le Vivat, association pour le développement culturel en Armentières
Durée : 1h20
Spectacle familial à partir de 12 ans
La Nature, qui n’a aucun projet, créé sans cesse de la nouveauté sans préjugé. L’inutile, comme le handicap d’un moment, peut se révéler l’atout du lendemain. Les poissons ont acquis il y a 500 millions d’années des ceintures scapulaires et pelviennes sur lesquelles s’accrochent leurs nageoires – luxe coûteux en énergie et pas vraiment utile- bien avant que ces mêmes ceintures ne soient indispensables aux vertébrés qui sont sortis de l’eau pour marcher sur la terre ferme il y a 390 millions d’années. La vie n’est jamais parfaitement adaptée sur notre terre qui change en permanence, la vie est sans cesse en devenir, toujours en évolution, toujours en adaptation.
François Sarano dans Le Retour de Moby Dick
Avec le soutien du Théâtre de l’Imaginaire de Douchy-les-Mines, Anis Gras – Le lieu de l’Autre à Arcueil, la Ferme Quanta à Villeneuve d’Ascq.
Remerciements : Association Quanta, La compagnie Illimitée, Le lieu de l’autre à Arcueil